Aïkido – Stages autour des fondations…

A vos agendas ..

Stages à Boulogne-Billancourt avec pour thème deux des fondations de l’aïkido telles que définies par Maitre TAMURA et une date au sujet du rôle de UKE.

Shisei
Shisei se traduit en français par : position, attitude, posture, pose. Sugata (shi) exprime la forme , la figure, la taille. Ikioi (sei) exprime la force, la vigueur, la vivacité. Shisei contient ces deux sens.
Mais le sens de shisei ne désigne pas seulement une attitude extérieure : une bonne forme, un bon style, un bon maintien, mais aussi , une force intérieure visible de l’extérieur dans sa manifestation, par exemple, la vitalité chez un enfant apparente au travers de sa vivacité, de ses yeux vifs, de ses mouvements…
Si nous voulons atteindre ce shisei, de quoi avons-nous besoin ? D’abord de mettre en ordre le corps qui est le vase contenant le ki. Pour ce faire, étirez la colonne vertébrale et gardez-la droite. Si vous avez le sentiment de pousser le ciel avec la tête, la colonne vertébrale s’étire naturellement. Ne gonflez pas la poitrine dans la position militaire au garde-à-vous. Les épaules décontractées tombent avec souplesse, l’anus est fermé, les reins ne sont pas cambrés, le ki est confortablement posé dans le seika tanden, le corps tout entier calmement détendu.
Le grand adepte du sabre Miyamoto Musashi dit, parlant du shisei martial : «  Le visage est calme, ni tourné vers le haut, ni vers le bas, ni vers le côté, les yeux clos légèrement, sans mouvement des globes oculaires, le front sans un pli, les sourcils légèrement froncés, l’arête du nez droite également, les vertèbres cervicales pleines de force. Au-dessous des épaules tombantes, le corps est parfaitement décontracté, la colonne vertébrale est en place, les fesses rentrées ; les genoux jusqu’aux orteils s’appuient fortement sur le sol, les hanches ne sont pas vrillées, le ventre est fermement arrondi. »
En aïkido, on appelle sankakutai une telle posture souple, équilibrée, permettant de se mouvoir librement, tel un tétraèdre régulier qui, en tournant, devient cône.
Atemi
Pour beaucoup de gens, aujourd’hui, le mot atemi désigne le coup de poing du karaté, parce qu’au karaté, le but de l’entraînement, est de détruire l’adversaire d’un coup de poing ou de pied.
Et j’écris ce chapitre, parce que d’aucuns croient qu’il n’y pas d’atemi dans l’étude de l’aïkido.
Certes, dans la pratique actuelle de l’aïkido, on a supprimé l’atemi pour éliminer le risque de blesser le débutant, également pour éviter que le pratiquant privilégie l’étude de l’atemi au détriment de la technique, aussi pour empêcher des étudiants à l’esprit mal tourné d’en faire un mauvais usage alors qu’ils auraient progressé dans la technique.
Donc ceux qui affirment qu’il n’y a pas d’atemi en aïkido, connaissent moins que rien de l’aïkido. O Sensei définissant l’aïkido dit : « l’aïkido est irimi et atemi ». Toutes les techniques de l’aïkido incluent l’atemi.
Étymologiquement, ateru exprime l’idée d’estimer et d’évaluer avec précision la surface et le prix d’un champ. Par extension nous aurons : placer exactement, tomber juste à l’endroit voulu, au centre de la cible, par exemple. A l’idée d’estimer, évaluer, s’ajoute donc la notion de succès.

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